Zéfir aux portes de la Maison Blanche !
Vous ne rêvez pas ! Si jeune et tellement d’avenir, à peine un an et déjà une carrière politique qui s’offre à lui !
Alors que la majorité d’entre vous s’apprêtait à entamer leurs ô combien mérités congés annuels, les nôtres se sont achevées (enfin presque) dès le début de l’été.
Nous sommes rentrés d’un séjour deux semaines sur la Cote Est des US et du Canada. Si elles ne nous ont pas reposés, la faute au nombre de miles au compteur, à une étouffante chaleur et à un Zefir-trublion dans toute sa splendeur, elles nous ont dépaysés, vraiment. Nous avons visité Washington, la capitale des états unis, qui comme vous le savez, abrite la demeure du président des Etats-Unis, la Maison Blanche, le Capitole ou siègent les sénateurs, un certain nombre de mémoriaux de la « courte » histoire américaine. Le plus célèbre est celui d’Abraham Lincoln dans lequel trône une gigantesque statue de l’homme d’état. C’est sur les marches de ce monument que le révérend Martin Luther-King a prononcé son fameux discours « I have a dream » et le président Obama, son discours d’investiture.
La capitale s’est également dotée d’une série impressionnante de musées nationaux qui ont le bon gout d’être tous gratuits. Pour ceux qui ont déjà visité notre appartement, la croute orange et jaune qui 'est accorché à l'un de nos murs n’est pas un cadeau de fin d’année de Maxou, le filleul de six ans d’age d’Emmanuelle. Il s'agit d'une reproduction fidele d’un des plus prestigieux éléments du patrimoine artistique américain, un tableau de Mark Rothko, un pionner de l’art abstrait.
Emmanuelle a posé pour la postérité devant l’une de ses œuvres favorites.
L’hospitalité à l’américaine n’est pas que légendaire, elle est bien réelle. Nous avons été acceuilli les bras ouverts par les Crowe, la famille pour laquelle Emmanuelle a été jeune fille au pair il y a dix ans. Eric, le mari, nous a donné ce qu’il avait de plus précieux, de son temps, en nous faisant visiter SA ville, Annapolis, la capitale de l’Etat du Maryland, la ville ou se fait l’instruction des officiers de la Navy. Elle n’est autre qu’une petite ville coquette de bord de mer avec sa marina et ses rues commerçantes d’un autre âge. Charlotte, notre « host mother » s’est demenée pour nous preparer les desserts les plus caloriques qui soient dont un gateau au choco pour l’anniversaire d’Emmanuelle.
Apres notre étape étatsunienne, nous avons filé vers le nord pour gagner le Québec.
A la douane, le premier contact avec le Canada est allé de pair avec la réputation de son climat, frileux. Il s’est réchauffé assez rapidement une fois qu’on a bien fait comprendre à l’agente des douanes que le seul but de notre séjour n’était pas d’importer des armes de poing sur le territoire canadien mais de profiter de la beauté des paysages, de l’architecture et de nous moquer de l’accent québécois.
Je ne vais pas m’étendre sur ce qui m’a marqué mais selon nous, Montréal est une ville à la réputation touristique assez surfaite. Il ne nous a pas fallu plus de 24 heures pour visiter les principaux points d’intérêts. Le vieux Montréal est à peine plus étendu que le vieux Lyon et les pentes du parc du Montroyal nous ont valu une petite suée à vouloir porter la poussette de Zefir à bout de bras.
En revanche, le patrimoine historique et l’ambiance proposée par la ville de Québec étaient autrement plus interessants.
Principale satisfaction, les habitants de la ville de Québec mangent bien, enfin beaucoup mieux que ceux du Montréal habitués à un régime alimentaire infâme à base de fastfood ou même les frites doivent être « agrémentées » d’une sauce au poivre à la recette tellement top secrete qu’on l’a affublé du nom de l’ex-directeur du kgb et actuel premier ministre russe … « Poutine ».
Autre source de réjouissance, l’architecture de la vieille ville, les monuments sont uniques et la vue sur le Saint Laurent et sur le grand nord nous a laissé pantois et affamé de grand large.
Je ne sais pas si on reviendra dans cette région du globe mais si cela fait, nul doute que cela se fera équiper pour des aventures qui nous ont été interdites par la compagnie de notre petiot.
New York ou la cerise sur le Cheese Cake
A force de se gaver de série (Sex & the City, How i met, Frends, 30 rock), de films cultes (Taxi Driver, la 25ieme heure, l’impasse) ou la grosse pomme y est plus qu’un décor mais un personnage à part entière, New York est paradoxalement la ville la plus familière qu’il m’ait été donné de visiter.
Ce qui m’a impressionné :
La love parade qui a paralysée les principales artères de la ville, le seul jour ou nous avions commis la maladresse d’utiliser une voiture. L’ambiance est sans commune mesure.
Times Square et les énormes publicités projetées, on ne sait comment, sur les murs des buildings ! Les américains sont vraiment forts : Imposer comme principale points touristiques un lieu ou l’on projette des pubs !
Notre ballade sur le pont de Brooklyn. 3 kms à pieds au dessus des voitures à admirer le Sky Line de Manhattan et voir poindre au loin la statue de la liberté à l’extremité Sud de l’ile de Manahattan.
La nuée de taxis jaunes qui remontent les avenues comme des guêpes à la recherche d’un nouveau client.
La 5ime avenue qui sur certains segments, n’a pas vu le soleil depuis des décennies.
Ses bons hommes à l’anglais approximatif qui te vendent des hot dogs cuisinés, on n’ose se demander comment. La file d’attente chez celui d’entre eux qui propose le meilleur … kebab de NyC.
La vue, bien sur, depuis l’empire state building
Les « limo » et les tas de ferrailles dignes des meilleurs épisodes de « pimp my ride » qui cohabitent sur les trottoirs de Manahattan.
Les ecureils qui squattent le Central Park au point de pulluler.
Et puis pour finir l’hospitalité de Nassim, notre hôte qui a repoussé les limites de l’hospitalité jusqu’à faire nôtre son condominium pendant près d’une semaine et puis qui a également fait un truc qu’il n’avait jamais fait depuis son installation avenue C Second Street : Remplir son frigo.
Cela me fera plaisir de le rencontrer à nouveau et qui sait, lui renvoyer l’ascenseur jusqu’au dernier étage de l’Empire.
A bon entendeur, à bientôt pour notre voyage sur la lune ou pire encore au Kirghizstan, si la guerre là bas s’achève d’ici peu.
Le reste des photos sont pour une fois sur un album picasa !