Israël, comme t’y es (toujours) belle !
Comme annoncé, précédemment, voici la suite de notre périple en “terre sainte.”
Le fort de Massada
Pour le visiter, nous nous sommes levés avec le soleil, une habitude depuis le début de notre périple et avons fait le chemin entre l’oasis de la famille de Tsar en quelques minutes.
J’ai beaucoup utilisé le terme “joyau” dans ce blog. Il est, on ne peut plus, approprié pour Massada, qui est, c’est à noter, classé patrimoine de l’Unesco. Pour en finir avec les comparaisons faciles, c’est un peu le Mont Saint Michel, un des endroits les plus visités du Pays. Et Comme le mont Saint Michel, rares sont les éditeurs de livres touristiques israéliens qui ne placent pas Massada en couverture de leurs ouvrages . Les ruines de l’ancienne forteresse trône au dessus d’une mère de sable, le désert de Judée. Depuis les hauteurs du fort, on peut profiter d’un exceptionnelle panorama couvrant quasiment toute la mer morte. Emmanuelle m’avait parlé de la petite marche pour accéder au fort et d'’une mémorable sensation de vertige qu’elle avait eu la bas.
Le fort fut construit à la demande du roi Hérode le Grand qui fut un grand bâtisseur et un très bon vivant. Il aimait y séjourner pour profiter de bains de la ville. Le système de gestion de l’eau, leur permettait d’alimenter des magnifiques bains, ce qui s’avère être une gageure quand on connait les températures de la région en été.
L’histoire du site est tragique, car il fut le théâtre de la persécution des juifs par les romains à la fin du 1er siècle. Les insurgés juifs de tout Israël s’y refugièrent et furent assiégés pendant plusieurs semaines.
Pour ne pas se rendre et voir leur femmes et enfants devenir des escales, être donné aux romains, quelques hommes furent tirés au sort pour trancher la gorge de toute la population avant de se donner également la mort.
Depuis, plus qu’un site touristique de toute beauté, il est devenu pour les citoyens juifs d’Israël l’emblème et le symbole de l’engagement du peuple à la préservation de leur terre et de leur nation.
Bethleem, l’église de la nativité
Bethleem, outre le fait que c’est un lieu de pèlerinage pour les chrétiens du monde entier est une très jolie ville faite de petites rues pavés et de maisons assez bien entretenues. Le taxi qui nous a délesté de quelques dizaines d’euros pour nous faire éviter les “5 minutes!” de l’horrible check point qui nous attendait à l’entrée de la ville, nous a dit que ces maisons appartenaient le plus souvent à la riche diaspora palestinienne vivant aux états unis et ailleurs dans le monde.
Nous visitons bien sur l’église de la nativité ou s’amassait un nombre incroyable de visiteurs, la grotte au lait qu’on connait moins et les quelques rues de la ville.
En temps de paix, les adolescents qui trainaient dans les rues ressemblaient à tous les ados du monde : un look néo rétro chevillé aux corps, jeans slims, pento sur les bouclettes, et fringues à la mode.
Le check point à la sortie n’a pas duré bien longtemps, ce qui nous marquera longtemps, c’est l’état de stress du soldat israélien, mitraillette armée à la main qui s’occupait de gérer la sécurité dans la petit no man’s land entre la Cisjordanie et l’état d’Israël.
Le monastère Saint-Georges de Choziba
Quelques photos pour le souvenir de ce monastère perdu au fond d’une vallée dans le désert au sud de Jérusalem.